lundi 15 août 2011

Les bonbons



Il est drôle de voir comment parfois nous prenons une certaine liberté de dire ce que nous voulons à haute voix, surtout lorsque l'on pense que personne autour de nous comprend. 


Avez-vous déjà voyagé dans un pays où les gens parlent une langue différente et ne comprennent la vôtre? Cela peut être dangereux ...                                                                                                      




Un jour, lors d'une visite à l'hôpital lorsque j'étais en Namibie ...
 "D'où venez-vous??" je commence la conversation avec une dame qui semblait avoir un visage tellement triste. Elle regardait dans le vide et son visage était angoissé.



"Je viens du nord." me répond-t-elle en tournant son regard vers moi.




"Mais qu'est-ce qui vous est arrivé? Pourquoi êtes vous ici? "je demande.

 Elle me montre son bras bandé et ajoute qu'elle a été emmener d'urgence à l'hôpital
 de Windhoek (capitale de la Namibie) car dans le nord, ils n'ont pas les ressources pour s'occuper d'elle, et elle avait besoin d'une opération ... Nous continuons à parler et elle me raconte comment elle a dû venir rapidement et n'a pas rapporter quelque chose ni prévenu quelqu'un pour lui rendre visite.


Elle n'avait même pas de savon pour prendre une douche, ni des vêtements de rechange, ni dentifrice, rien du tout. J'ai été ému, car elle ne m'a rien demandé, elle s'est juste ouverte à moi.



Comme il y avait 6 à 8 personnes dans la même chambre d'hôpital, nous avons parlé un peu plus, nous avons prié pour elle et aussi pour les autres dames dans la chambre.Je savais ce que je devais faire une fois que nous avions quitté cette pièce ...


Les épouses de pasteur qui étaient présentes avec moi ce jour-là, nous avons chercher une boutique proche, où nous pouvions acheter des articles de toilette pour cette dame. Nous avons trouvé la boutique et chacune d'entre nous avons trouvé: savon, dentifrice, brosse à dents, lotion, sous-vêtements, etc ...



Sur la file d'attente pour payer nos articles, notre panier était rempli, je me suis souvenue des autres dames dans la chambre d'hôpital et j'ai acheté beaucoup des sacs de bonbons pour leur donner. Mes bras étaient chargés de sacs à bonbons...


Sur cette file, une jeune femme était debout et s'est tournée vers moi pour me faire un sourire chaleureux et convivial; Surprise, je rends ce même sourire.



Et à ma grande surprise, cette jeune dame se retourne vers son amie en parlant à haute voix en portugais ...
"Regarde cette femme blanche derrière moi! C'est pourquoi leurs enfants sont pleins de dents pourries, elle devrait être gêné de se promener avec tous ces bonbons. Elle ne prend pas soin de ses enfants, puis ensuite elle va allez se plaindre... " Sur ce, elle se tourne à nouveau vers moi et me fait son jolie sourire.

Je n'ai pas perdu de temps, je lui ai rendu son sourire gentiment et répond ... 
"Je suis sûre qu'il ne vous est jamais traversée à votre esprit que je parle aussi le portugais, ce qui explique pourquoi vous devriez être plus prudent quand vous faites vos commentaires dans l'avenir et juste pour préciser, je n'ai pas d'enfants et ces bonbons sont des cadeaux que nous allons donner à quelques dames que nous venons de visiter à l'hôpital. "



La jeune femme choquée m'a dit .... "Oh la honte!" et elle est sortie du magasin. Mais son amie qui était restée sur la file d'attente m'a dit ... "Regarde c'est une très bonne ce qui s'est passé parce que je lui dit toujours d'arrêter de faire sa mais elle ne m'écoute pas. Qui sait, peut-être que c'est de cette façon, qu'elle va enfin changer ... "


Quand je réfléchi à cette situation, j'en ris, mais en réalité cela m'a servi de leçon pour moi aussi. Surtout quand il s'agit de nos yeux ... Tout ce que nous voyons, ne doit pas être interpréterSauter aux conclusions peut être très dangereux et cela peut nous conduire à faire des erreurs horribles et peut même nous faire  garder la rancune dans nos cœurs.









1 commentaire:

  1. Whaou situation ambigue mais sert d'exemple surtout pour les femmes de Dieu .

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